Communiqué de presse: 2016_10_17_CP_Arrete_Phytos.pdf
Générations Futures demande aux ministères de donner la priorité à la santé des personnes exposées dans l’arrêté qui est en cours de rédaction et qui doit fixer les règles d’utilisation des produits phytosanitaires.
En Gironde, l’imbrication des zones viticoles et d’habitations pose de plus en plus de problèmes de voisinages, chaque partie se trouvant piégée par la présence de l’autre. C’est vrai, les mairies ont souvent accordé des permis de construire sur des terrains à proximité de vignes (terrains parfois vendus à bon prix par des viticulteurs d’ailleurs), mais le cas d’habitations installées de longue date voyant des zones naturelles se transformer en zone agricoles abondement arrosée de phytos existe aussi. Générations Futures est convaincue que la mise en place de règles claires, vérifiables et protectrices sera de nature à calmer ces tensions.
Indépendamment de cet historique du « j’étais là avant », sous-entendu dans notre culture occidentale, « donc je fais ce que je veux », nous sommes très éloignés des avancées scientifiques récentes tant agronomiques (qui montrent que l’usage des phytos détruit les sols) qu’épidémiologiques (qui montrent les dégâts humains des phytos), en plus encore des cultures amer-indiennes « nous ne léguons pas notre terre à nos enfants, ce sont eux qui nous la prêtent ».
Alors que faire ? Revenir aux sources ! A quoi sert l’agriculture: à nous nourrir sainement. Sait-on faire sans phytos ? Oui, et ça crée des emplois. Est-ce facile ? Non. Alors commençons par protéger les victimes (agriculteurs, riverains & consommateurs), puis aidons l’agriculture à répondre aux enjeux du monde d’aujourd’hui (produire mieux) avec un accompagnement technique et financier.
Mais l’urgence, c’est de réduire les impacts sanitaires dont sont victimes les agriculteurs & les riverains.